Oeuvres

biographie - David Dubosc artiste contemporain

Wall Cavity

 

Plâtre, bois, cartes électroniques
Dim : 120cm x 120cm
2022

 

 

 

Oeuvre élaborée en 2022 à l’occasion de la série d’œuvres « Technosensibles ».

 

Pour Wall Cavity, David Dubosc a créé un enchevêtrement de cartes électroniques prises au piège comme une pochette surprise dans un bloc mural troué, laissant apparaître une image de l’inclusion de l’objet. L’œuvre présente les liens invisibles entre l’interaction et l’espace, comme influence d’idéal technologique.

 

Cette création s’inscrit dans la continuité du Noir et blanc, dans une association d’illusion et de relief, l’œuvre pousse les recherches sur le matérialisme, la critique et la pratique artistique comme étant un moteur dans l’expression du progrès esthétique numérique.

 

Ce tableau prend source dans la dérive du mythe de Prométhée et sur l’expression de la finalité, mais aussi sur l’engagement et le jeu d’objet, comme abstrait sans l’intervention de l’artiste.

 

Entre ordre et désordre, régularité et violence, ce mélange de peinture et volume de cartes électroniques présentent le voile clair/obscur sur l’expérimentation contemporaine, et construisent un étage dans l’esthétique intrinsèque de l’objet technologique d’aujourd’hui.

Synapse - David Dubosc artiste contemporain

Synapse

 

Bois, câbles
Dim : 100cm x 130cm
2021

 

 

 

Synapse voit le jour en 2021 toujours dans la série d’oeuvres « Technosensibles ».

 

 

Elle se présente en 3 modules distincts de câbles emmêlés traversants une salle sur sa longueur. Les modules varies de 1m30 à 2m50 puis 4m50 et forment un écho à l’invisibilité des connexions qui nous entourent.

 

 

Par le biais du Noir et Blanc, Synapse devient une dérive en volume de la ligne et de l’esquisse dans l’espace. Cette installation résulte de l’étude technocritique comme étant évolutivement paradoxale dans la pratique de l’artiste contemporain.

 

 

La notion d’émancipation par l’usage de la technique devient parfois une prison d’automation, et questionne le statut de l’obsolescence de l’artiste. Il existe un lien tangible mais logique dans la production, entre l’artiste et la machine, son besoin, désir d’expression au travers de supports mécaniques et électronique résultant du progrès technique.

 

 

Des questionnements subsistent sur la représentation esthétique de cette connectivité invisible, une vulgarisation de la révolution numérique et de son perfectionnement. En lien avec le « flux », Synapse présente un écho aux enjeux directs de l’interaction, la connection, notre proximité dans l’espace. Elle démontre également un affect cohérent dans la sacralisation de l’électronique, à même titre que la machine lors de la révolution industrielle.

 

 

Cette installation se veut d’une démonstration visible de l’enchevêtrement du progrès conséquent dans la pratique contemporaine, au travers d’une esquisse formelle dans l’espace.

Câbles - David Dubosc artiste contemporain

Cécité

 

Toile, câbles
Dim : 80cm x 60cm

2022

 

 

 

Oeuvre produite fin 2022, Cécité est une toile recouverte, encollée par des câbles.

 

Par l’annihilation du support et la pratique du recouvrement, ce tableau présente un jeu de lumière variable à la position du sujet qui l’observe.

Cécité voit le jour à l’atelier « La Chaise », local de l’association de jeunes artistes Tarbais situé au 10 rue Desaix, 65000 Tarbes, proche de la Mairie.

Ce tableau met en relation, les travaux antérieurs sur la cymatique et l’expression de ce que l’on caractérise comme visible au travers du clair obscur, ce jeu de lumière infimement perceptible ne prends forme que par le mouvement du spectateur, son regard posé sur ces câbles brillants.

Cécité prends forme dans une dérive du vinyle, support brillant et palpable dont la fonction n’a au premier abord aucun lien dans la réflexion de la lumière. Ce tableau qui joue de cette réflexion de lumière, démontre de la présence ou non-présence de lumière visible, à même titre que l’est la cécité, la lumière devient cette déficience visuelle, qui apparaît , disparaît , de manière aussi progressive que brutale.

Cette irrégularité dans ces lignes formées par les câbles, présente une approche dans le perceptible au travers du mouvement, c’est une animation de clarté et de lueur qui incarne cette notion de visibilité sensible dans l’organique.

biographie - David Dubosc artiste contemporain

Cymatics

Photographies de réflexion lumineuse sur liquide en mouvement

2023

 

 

 

Cymatics est une série de photographies produites début 2023, dans la continuité des travaux sur la morphogenèse et du son visible.

 

A l’aide d’un malette transformée en module sonore et de prise de vue, ces photographies permettent l’observation de géométries et de symétries organiques grâce à la lumière et du liquide en vibration. Cymatics est une poursuite des premiers clichés sur l’étude des formes et de la matière au travers de vibrations et de mouvement aqueux.

 

Il s’agit d’obtenir, d’archiver des traces visuelles, capturer la forme d’un son, d’un environnement par le biais de prises photographiques.

 

La cymatique au sens propre est une thèse appuyée par Hans Jenny et Alexander Lauterwasser d’après les études d’Ernst Chladni sur la relation entre les vibrations, les ondes et l’origine formelle d’organismes dans la faune et la flore.

 

Ces formes parfois géométrique, abstraites et hypnotiques, émettent des similitudes mémorielles dans un chaos ordonné. Elles permettent d’aborder le reflet et les interprétations dans la morphogénese dans une pratique qui confond science et expérimentation contemporaine de la perception, et de notre mémoire.

 

Cette dynamique de formes irrégulières permet l’expérimentation dans la pratique sonore et le visuel en Noir et blanc, qui œuvre sous un aspect mystérieux dans notre regard. Ces marques visuelles démontre du contraste perceptible dans l’expérimentation perpétuelle , et la recherche d’archivage au moyen d’outil moderne.

Trashlight

Panneau bois, Déchets plastiques et électroniques
Dim : 100cm x 50cm
2023

 

 

 

Trashlight prends forme dans l’atelier La Chaise, cette sculpture murale en monochrome noir brillant est un collage composé de déchets plastiques difficilement recyclables et de déchets électronique.


Elle est constitué dans l’idée de permettre une conservation physique de déchets dans une alliance de formes matérielle qui cherche à sculpter et jouer de la lumière plus que du noir. Dans un aspect biomécanique et chaotique on retrouve dans cette pièce un aphorisme visuel de la recherche, la recherche de forme et de notre mémoire, des souvenirs qui s’éternise.


Trashlight se trouve dans notre passé, notre présent et notre futur, elle est une fragmentation et une combinaison de l’environnement matériel qui dans une société de surconsommation montre les contraintes d’objets types gaspillés évolutivement dans notre quotidien.


Sa composition d’objets de base pétrolière et métalliques s’inscrit dans un sens dans le récup’art, et me permet dans mon travail de continuer un lien avec l’outil et le matériaux en requestionnant sa valeur dans la production artistique.

Ce mélange désordonné d’objets sans apparente valeur, offre une panaché de reflet de la lumière et ne prends forme sous nos yeux qu’au travers du mouvement autour de celle-ci. Trashlight qui s’inscrit dans la continuité des productions sur les thématiques éthique et morale du recyclage, pose le questionnement de ce qu’est l’objet, le débris du quotidien et ce qu’il représente comme intérêt et grandeur dans notre société de surproduction.

Lines 4

Toile, peinture acrylique
Dim : 70cm x 50cm
2023

 

 

Lines 4 est une acrylique sur toile en noir et blanc, elle est la quatrième version de la première série d’acrylique dans mon travail. Dans cette série de peintures je cherche à jouer sur la complexité de la ligne dans une accumulation et la recherche d’un jeu dans la profondeur.


Ces acryliques me permettent une continuité dans mon expression de la ligne et de l’esquisse dans un cumul de superposition qui mène à même titre que Binary is what we need, à explorer mon ressenti du geste linaire et binaire.


Cette série permet de mettre en forme en représentation 2D mon sens de la profondeur dans le dessin dans le nouage et l’enchevêtrement des lignes de manière à ce que aucun d’entre elles ne se retrouve sans brisure.


Ces représentations linéaire en noir et blanc rendent visible ma vision du geste et du chaos dans ma perception de la notion de flux comme visible dans une perdition de la perspective.

Knots

Toile, câbles
Dim : 70cm x 50cm
2023

 

 

 

Oeuvre produite début 2023 à l’atelier La Chaise, Knots est un volume de câbles qui enlacent une toile noire, cette alliance constitue une fois de plus un jeu de contrastes par la lumière dans le domaine du Noir et Blanc.

 

 

Dans l’esprit de Synapse on retrouve ici, un enchevêtrement de câbles qui forment nœuds et superpositions de tons. Les câbles emprisonnent la toile, la figent et contiennent sa fonction la plus primaire.

 

 

On retrouve également ici une connotation à l’époque antique, où les Grecs par exemple, voyaient la mort comme un fil qui se noue autour de l’individu. Le trépas est le moment où le souffle vital ne passe plus, la strangulation est un nouage.

 

 

Knots au travers du nouage multidirectionnel de câbles, met en perspective la façon dont la société contemporaine se retrouve étouffée dans la multitude d’outils et de techniques toujours plus évolutivement technologique. Mais aussi sur les différentes visions et pratiques que s’approprie chaque artiste pour survivre au contexte de son époque.

 

 

A travers cet embaumement câblier, Knots dévoile une représentation sous-jacente de la réclusion artistique, des formes de censures et de barrières que nous pouvons nous auto-infliger.

Ce chien est obéissant - David Dubosc artiste contemporain

Ce chien est obéissant

Objets électroniques, Poils de chien
Dim : Variables
2020

 

 

 

Ce chien est obéissant est une œuvre associant électronique et organique, on parle ici d’objets électroniques du quotidien enrobés dans des poils de chien Labradoodle.

 

 

Cette expérimentation dans le recouvrement d’objet amène évolutivement au recyclage de tout objets électroniques, dans le but d’annuler leur fonction, leur forme et leur notion d’objet.

 

 

Dans ces outils il est opéré un effacement via une matière organique, prisonnier d’une texture qui varie du répugnement à l’appréciation, cette méthode place l’objet dans une forme de relique temporelle.

 

 

D’après un détournement de la biomécanique, on observe ici une alliance entre texture vivante et l’esthétique inanimée de l’électronique, recherche qui aborde continuellement le lien entre les machines, l’espace et la vie.

 

Avec Ce chien est obéissant on remarque l’intervention d’annulation qui expérimente notre adaptation dans un mélange esthétique chaotique de ces nouveaux compagnons du cocon privé.

 

 

C’est avant tout un arrêt dans le temps, une annihilation et un changement de peau de l’objet qui explore et questionne notre relation à la matérialité.

 

 

 

Ce traitement de l’objet technologique comme un vivant prédateur, aborde les recherches sur la notion d’interrogation de l’artiste, sur les associations faites au propriété d’objet technologique et du jeu plastique contemporain que l’on peut engager avec eux.

Binary is what we need- David Dubosc artiste contemporain

Binary is what we need

Dessins feutre sur papier
Dim : 50cm x 65cm
2022

 

 

 

Binary is what we need, est une série de dessin au feutre représentant diverses formes d’environnement, notamment des immeubles vus en contre-plongée.

 

Ces dessins en bi-tons prennent forme par l’accumulation des caractères 1 et 0 codes d’informations électroniques. Cette utilisation du langage binaire se retrouve détournée de manière à créer une association de code couleur à ce langage : 1 devient blanc, 0 devient noir.

 

Dans une interprétation figurative de l’urbanisme, ces dessins mettent en relation une étude anti-émancipatrice de l’action répétitive, d’un «  dessin à la chaîne » n’ayant aucune autre issue que l’épuisement cérébral et physique. Une fois de plus on remarque une connotation à l’enfermement, une méta-réponse à l’emprisonnement qu’évoque cette pratique.

 

Ces dessins peuvent démontrer l’incohérence dans la transformation des processus industriels, de la production, comme une captivité incompatible à la nature humaine.

 

 

Dans son processus de mise en œuvre, Binary is what we need s’appuie sur l’imperfection, une étude sur l’incomplet et le fragmentaire dans la production artistique.

Reconstruction

Vidéo et synthétisation d’images avec I.A

1 minute 15
2022

 

 

 

Reconstruction fait partie d’une série de vidéos, s’appuyant sur l’assistance d’intelligence artificielle.

 

 

À l’aide du logiciel EbSynth, l’original de la vidéo se retrouve transformé, et noyé dans un motif noir et blanc abstrait. 

Cette vidéo originale montre simplement une action de ramassage et de réassemblage de débris cassés au sol.

 

 

Cette vidéo fait preuve, au sens psychologique d’une reconstruction personnelle, de la première étape d’un détachement d’idéaux critiques et extrémistes envers le numérique et son utilisation dans l’art.

 

 

On y retrouve non seulement l’expression d’une réflexion particulièrement ample, qui peut s’étendre à tous les problèmes auxquels la pensée et l’esthétique artistique, ont été amenées par cet artiste au cours de son processus de création.

 

En relation à la déconstruction et au postmodernisme qui introduisent des formes de coupures dans la culture mondiale, Reconstruction remet uniquement en perspective ces doctrines, pour une notion d’espoir dans ce travail intrinsèquement personnel de l’artiste.

Monographique - David Dubosc artiste contemporain

Monographique

Outils peints en noir, vernis holographique

Dimension : Variables
2022

 

 

 

Monographique est un ensemble d’outils manuels, peints en noir puis recouverts d’une fine couche de vernis holographique, initialement prévu pour carrosseries de voitures prestigieuses.


Ce vernis holographique comme l’indique son nom, rends visible selon les angles de vue l’intégralité du spectre lumineux en passant du violet au bleu, de vert au jaune, de l’orange au rouge.


Ces outils nous apparaissent noirs, neutres et profonds mais révèlent en extérieur tout leur potentiel holographique dès que la luminosité dans laquelle nous les observons est suffisante.


Il s’agit ici, d’un des seuls processus coloré actuel dans la pratique de l’artiste, le noir n’ayant pour seul but que de dissimuler le subterfuge jusqu’au dernier moment.


Avec Monographique, on note ce principe de réflexion lumineuse une fois de plus présent. C’est cette signature optique du reflet qui met en relation texture, surface inconnue et surface colorée.

Extrusion - David Dubosc artiste contemporain

Extrusion n°1

Prise de vue 3D d’une extrusion de cymatique 

2022

 

 

 

Extrusion n°1 fait partie d’une série d’images toutes basée sur le principe d’extrusion informatique d’images sources.

 

 

Ici, une image de cymatique se retrouve extrudée selon ses variations de couleurs de telle sorte que le blanc se retrouve aux hauteurs et le noir au point le plus bas. On remarque des similarités avec le parc montagneux, de fortes ressemblances de vues aériennes, de roches lunaires.

 

 

Cette pratique permet grâce à l’assistance informatique, un recyclage de support et de médium repensés ou révolus dans le but d’obtenir à terme des impressions 3D grand format de ces extrusions.

 

 

Ces images de cymatiques s’engagent dans un jeu de teintes et de lumière, qui s’accentuent par les volumes et les textures infimement perceptibles.

 

 

 

Textures variantes aux nuances dans une poésie visuelle de formes volumiques abstraites.

Caber

Vidéo et synthétisation d’images avec I.A 

Durée : 19 secondes

2022

 

 

 

Caber fait partie d’une série de vidéos, s’appuyant sur l’assistance d’intelligence artificielle.

 

Cette vidéo montre un œil dont le regard navigue de part et d’autre le champ, dans son centre une série de caractères, de chiffre apparaît et disparaît en adéquation de la chorégraphie qu’effectue le mouvement de l’iris.

 

À deux reprises le terme Caber se dévoile dans le regard, forme de projection de l’œil comme étant le miroir de l’âme, l’organe qui parle toutes les langues.

 

La représentation de l’œil subit nombre d’évolutions au cours du temps, on remarque avec Caber un détournement visuel et sonore biomécanique, cybernétique de l’expression de l’œil, qui résume en un sens, l’introspection psychologique et l’importance dans l’évolution du regard et son interprétation.

 

Cette adaptation du regard dans le temps, dans l’espace montre ce sens comme une des sources de la création, à même titre qu’elle peut être la source de la destruction, un feu prométhéen que nous aurions tous en nous.